G.H. David 1

G.H. David est une auteure française de romances contemporaines qui a déjà publié plusieurs livres (City Éditions) où se mêlent thriller et dark romance. Son autre penchant littéraire est celui du fantastique paranormal teinté de romance historique : avec Âmes captives, elle signe en 2018 chez Plumes du Web une première duologie à la fois sombre et poétique où règne le mystère. Elle nous renouvelle sa confiance en 2020 avec son tout premier roman d’urban fantasy, Le Prêtre des Ombres, et à l’été 2021 avec une nouvelle aventure palpitante dans le milieu de la mafia, Fire Over Dark.

Les œuvres de G.H. David chez Plumes du Web

L’interview de G.H. David

G.H. David rejoint l’équipe de Plumes du Web pour une réédition du premier tome de sa duologie Âmes Captives, et la sortie du tome 2 (inédit !), le tout à l’automne 2018. Comme nos premières auteures, elle a accepté de répondre à notre désormais traditionnel “questions / réponses” !

Quand as-tu commencé à écrire ?
J’ai commencé à écrire très jeune, vers dix ou onze ans. Une histoire de fée-papillon que j’ai même terminée. Aujourd’hui le manuscrit n’existe pas, mais je n’exclus pas de le reprendre un jour à six mains : avec mes enfants !

Comment as-tu découvert les plateformes d’écriture sur lesquelles tu publies et pourquoi avoir tenté l’expérience ?
Quand j’ai commencé à écrire ma saga dark romance, j’ai transmis les premiers chapitres à mes copines. J’imprimais des chapitres par paquets de cinquante pages qu’elles montraient
ensuite à d’autres amies qui les prêtaient à d’autres… Petit à petit, cela a commencé à être couteux et puis, je n’avais pas forcément l’avis de celle « qui connaissait
quelqu’un qui connaissait quelqu’un », c’était frustrant ! Alors mon mari m’a dit : « Tu sais qu’il existe des plateformes d’écriture où tu pourrais publier tes chapitres,
rencontrer tes lectrices et même, avoir un avis d’éditeurs ? ». J’étais un peu sceptique mais l’idée était séduisante sous son aspect pratique, alors je me suis lancée.
Sur Fyctia d’abord, puis sur Wattpad. Cela a donné un groooooos coup de boost à mon réseau ! J’ai enfin développé mon lectorat et obtenu des retours précis et constructifs en temps
réel. Aujourd’hui, je me sers toujours de ces interfaces comme espace de bêta-lecture. N’importe laquelle de mes lectrices peut donner son avis et participer à l’élaboration de mes
romans !

Ton livre de chevet, le dernier livre que tu as lu ?
Je n’ai pas de livre de chevet. Je change énormément de genre et d’envies au fur et à mesure des époques. Je suis très éclectique. Des livres de chevet, j’en ai cent !
Le dernier livre que j’ai lu est celui de Cara Solak, le deuxième tome de Déviants. Je ne connaissais pas la dystopie avant,
Christelle da Cruz (Matriochkas – bientôt chez Plumes du Web) et Cara Solak m’ont ouvert ces horizons dans lesquels je me suis perdue avec un immense plaisir !
Cara Solak a réussi le pari de faire grandir son héroïne sans caricature et sans forcer le trait, tout en maintenant l’intrigue.
Elle a une écriture très directe assez particulière qui se distingue de celle des autres par sa maturité et l’indépendance qu’elle prend sur les dictats littéraires du moment.
Quand je la lis, je suis sûre de ne pas souffler en m’exclamant : « Oh ! Non, encore… ». Pour moi, c’est ça le vrai talent.

3 bonnes raisons de lire ton livre ?
Ah ! Ça c’est une question piège, difficile d’y répondre !
Alors, je dirais tout d’abord parce qu’il fait voyager dans le temps et qu’il permet de bien se déconnecter de la réalité.
Deuxième bonne raison, la romance est, paraît-il, très originale et l’histoire atypique.
Enfin, parce qu’il est le résultat du travail minutieux et de la persévérance de toute une équipe éditoriale qui se doit d’être récompensée !
Caroline, Nicolas, Sylvia, Oriane, Charlie… ça en fait du monde et ils ne se sont pas épargnés pour arriver au meilleur résultat possible.

Est-ce que les personnages de tes romans sont inspirés de vraies personnes ?
Très souvent, mais pas toujours. Sacha, Aurélien, Adélaïde sont fictifs. En revanche, l’histoire du petit Gildas est celle de mon père.
S’il n’est pas mort physiquement, une part de lui s’est fanée à jamais.
Cynthia est aussi inspirée d’une de mes copines du même prénom, Cynthia Dulau pour être exacte. Elle le sait du reste !

Pourquoi Plumes du Web ?
J’étais fan de leurs éditions avant même de postuler chez eux.
En fait, mon histoire avec Plumes du Web est celle d’une belle rencontre.
Caroline et moi avons fait connaissance parce que j’aimais son écriture, elle m’a transmis plusieurs romans en plus des siens, que je voulais chroniquer. Le premier de tous, À la folie de Cindy Lia a été un coup de foudre et depuis, tout s’est enchaîné. Chaque roman était parfait à mes yeux : ni fautes ni erreur de mise en page, des couvertures superbes, des histoires captivantes… Chaque nouvelle sortie venait fleurir ma bibliothèque et j’étais aux anges. Puis un jour Caro a lu Âmes captives. Elle l’a adoré et n’a eu de cesse de me répéter qu’elle aurait vraiment voulu l’éditer elle-même. J’étais touchée mais à l’époque le manuscrit n’était pas libre de droits.
Puis la maison d’édition qui détenait les droits a fermé.
Vous croyez au destin ? Moi oui. La duologie a enfin été reprise là où elle devait être : là où je rêvais de voir sortir un de mes romans et où l’éditrice rêvait de l’éditer. Puis Caroline et Nicolas sont devenus des amis, un double effet Kiss cool, un cadeau supplémentaire.

Qu’est-ce qui te fait vibrer lorsque tu lis ?
Aaaahhh… la beauté du style, la pureté des mots !
Je me souviens de ce qui m’a définitivement refroidi de lire du Stephen King dont j’étais pourtant une grande fan. Dans un de ses romans, un personnage s’exclame « Viens, souffla-t-il, je bande ». Comme ça, jeté en plein dialogue, j’ai presque eu un haut-le-cœur tant c’était trivial et vulgos. Je n’ai plus JAMAIS ouvert un de ses romans.
En revanche, j’adore être prise par les tripes en pleine lecture, quand je m’exclame « Rha ! Bon sang, ça, c’est sublime ! », alors c’est gagné. Deux auteures m’ont fait frissonner récemment : Elie Oliver et Jana Rouze. Mais Cara Solak est tout aussi forte et Océane Ghanem me colle d’horribles complexes… Tout est histoire de goût, mais vraiment, ce petit côté maniement du verbe change tout. Le trash, le cash n’est pas le secret, c’est la beauté qui parle à l’âme. Un petit exemple ? « Les rêves n’ont pas besoin de lumière pour exister » Aïvy Frog – Ammi & Ceibo (Un Steampunk young adult que je vous conseille vivement).

Te reconnais-tu dans certains de tes personnages ?
Oui, dans un peu tous, on met toujours une part de soi dans ce qu’on écrit…

3 choses que tu peux nous dire sur la vraie toi.
Je fais tout à fond, trop à fond, je manque souvent de détachement.
Je crois en tout plein de trucs bizarres : ésotériques, magiques, religieux. Ça me rend un tout petit peu flippante parfois, ça m’aide à supporter quelques drames aussi.

La première chose que tu fais le matin, et la dernière avant de te coucher ?
La première chose que je fais le matin, c’est embrasser mon mari et avant de me coucher… aussi !

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