Maman d’une mini-Tornade et conjointe d’un ours ronfleur, Julie Saurel se lance dans son premier roman fin 2019. Après un passage sur Wattpad, elle signe son premier contrat d’édition avec une histoire de nécromancienne. Son domaine de prédilection reste le surnaturel afin de s’évader dans un autre monde, le tout avec une touche de romance et d’humour. Et c’est avec des loups-garous, sur les terres de l’Écosse, qu’elle signe son deuxième contrat chez Plumes du Web.
Les œuvres de Julie Saurel chez Plumes du Web
L’interview de Julie Saurel
Apprenez-en plus sur Julie Saurel grâce à notre traditionnel questions/réponses !
Quand as-tu commencé à écrire ?
J’avais une histoire qui me trottait dans la tête depuis longtemps, mais aussi beaucoup d’excuses qui servent de frein psychologique. Pas le temps. Pas le niveau. Pas les compétences. Puis je me suis réveillée un jour (enfin, je me réveille tous les jours), en faisant taire toutes ses barrières pour commencer mon premier roman. C’était en octobre 2019.
Comment as-tu découvert les plateformes d’écriture sur lesquelles tu publies et pourquoi avoir tenté l’expérience ?
J’ai d’abord découvert Fyctia qui lançait un concours en fouillant sur Internet. Mon premier manuscrit était terminé et je me suis dit que je ne perdais rien à avoir des avis extérieurs sur mon style d’écriture. Je me suis lancée dans une nouvelle histoire et une très belle aventure qui m’offert plus de confiance. Puis est venu Wattpad, en mars 2020. Mon premier manuscrit était envoyé à des maisons d’édition et j’ai voulu en faire un spin-off sur cette plateforme en attendant les réponses et faire découvrir mon univers. Les retours lecteurs y sont géniaux parce qu’on a des avis sur l’instant et c’est toujours sympa de connaître les ressentis en cours de lecture.
Ton livre de chevet, le dernier livre que tu as lu ?
Je n’ai pas de livre de chevet. La lecture est arrivée très tard dans ma vie, à plus de vingt ans. Du coup, j’ai l’impression d’avoir tellement de retard a rattraper que je ne relis pas un roman. Cela dit, c’est Ellana de Pierre Bottero qui m’a fait aimer lire. Pour ce qui est de ma dernière lecture, il s’agit du tome 2 d’Ivy Wilde écrit par Helen Harper.
3 bonnes raisons de lire ton livre ?
Écossais. Écossais et écossais. Ça fait trois bonnes raisons, non ? Bon, d’accord ! Je triche un peu et vous donne la réponse de mes bêta-lectrices.
1. Des loups-garous écossais sexy en kilt (bon, ils ne sont pas toujours en kilt).
2. Une héroïne qui sent bon (oui, il y a un message subliminal derrière cette phrase).
3. Des joutes verbales façon match de tennis.
Est-ce que les personnages de tes romans sont inspirés de vraies personnes ?
Non. Oui. Ça vous aide ? Spontanément, je ne pense pas que ce soit le cas. Après, je ne me leurre pas, j’imagine que ça l’est de manière inconsciente. Malheureusement, il n’y a pas de loup-garou écossais et sexy dans mon entourage. Snif.
Quelle a été ta première réaction lorsque Plumes du Web t’a annoncé que tu serais publiée ?
Alors… déjà il faut savoir que, entendant une réponse, j’étais en PLS dans un coin de mon salon. Du coup, la première réaction a été « Zut, je suis engourdie, comment je fais pour me relever maintenant ? ». Mais le corps revient vite dans ce genre de moment, la seconde d’après je hurlais et sautais partout dans l’appartement… Mon conjoint a cru que je faisais du Air-Fiesta (c’est comme faire la fête, mais sans musique et sans invité).
Qu’est-ce qui te fait vibrer lorsque tu lis ?
Mon téléphone qui m’envoie des notifications ? OK. Elle était facile celle-là. Plus sérieusement, j’aime bien un univers surnaturel, le conflit que peut générer la découverte de ce monde pour un humain ignorant. Et une romance avec des personnages que tout oppose.
Te reconnais-tu dans certains de tes personnages ?
Pas du tout ! (Dit la fille en s’offusquant.) Le problème c’est que ma mère lit mes romans parce que, je cite : « même à 800 bornes de distance, je te retrouve et j’ai l’impression que tu es là » (ça, c’était pour le côté sentimental de l’interview). Donc oui, il y a un peu de moi dans mes personnages. De nous, en réalité, l’homme et moi. On fonctionne beaucoup sur un système de punchline et mes personnages ont cette tendance à s’envoyer des piques régulièrement.
3 choses que tu peux nous dire sur la vraie toi.
1. Je donne des noms d’alcool à mes animaux (chacun ses lubies). Je ne pensais pas que ce serait un problème, jusqu’à ce que ma fille de 4 ans appelle son doudou Whisky. Vous sentez venir le souci ? Ouais, elle a hurlé devant l’école « Maman, j’ai besoin de Whisky pour aller à l’école ».
2. Je suis une phobique de l’eau, même un bain c’est trop me demander… sait-on jamais qu’un iceberg s’y cache et me fasse couler.
3. Je suis instable niveau activité, je change tous les quatre matins pour essayer de nouvelles choses.
La première chose que tu fais le matin, et la dernière avant de te coucher ?
Je prépare le petit déjeuner de Mini-Tsunami. Ce qui se traduit souvent par des céréales dans son jus de pomme et une paille dans son chocolat. Le matin, c’est compliqué ! Avant de me coucher, je rappelle à l’ours-ronfleur (mon conjoint) de ne pas voler la couverture dans la nuit. Ce qu’il fait quand même et explique pourquoi mes matins sont compliqués.