Partagée entre littérature classique, comics et mangas à l’adolescence, Morgane finit par goûter à d’autres genres littéraires une fois adulte. Après avoir abandonné le dessin en amateur, elle découvre le plaisir des mots à travers l’écriture de fan-fictions sur le thème des super-héros, la rédaction de scénarios de jeux de rôle et de backgrounds de personnages de MMORPG. Après avoir passé six ans sur sa saga fantasy, elle enchaîne les projets et s’essaie à différents genres. Elle signe, en collaboration avec Laure Allard d’Adesky, un quatre mains haletant, La Malédiction des Atuas, qui vous transportera au coeur des légendes du pays du Long Nuage Blanc, la Nouvelle-Zélande !
Les œuvres de Morgane Scheinmeer chez Plumes du Web
L’interview de Morgane Scheinmeer
En attendant de découvrir La Malédiction des Atuas, on vous en apprend un peu plus sur sa co-auteure Morgane Scheinmeer, à travers les quelques lignes qui suivent 🙂
Quand as-tu commencé à écrire ?
Il y a une vingtaine d’années, quand je me suis installée avec mon copain. Je n’avais plus le temps de dessiner entre les études et mon emploi à mi-temps, j’ai alors découvert le pouvoir des mots en écrivant des fanfics sur les super-héros. Puis pour me vider la tête des histoires qui me hantaient, j’ai commencé à les mettre par écrit, de manière très succincte. Par la suite, je les ai approfondies après m’être lancée dans la rédaction de scénarios de jeux de rôle.
Par quel moyen es-tu devenue une « auteure du web » et qu’est-ce que ça t’apporte ?
Lorsque mon premier roman de fantasy est sorti, j’ai eu envie de faire découvrir aux lecteurs mon univers et tous les détails que je n’avais pas pu y insérer mais qui avaient quand même un impact sur l’histoire. J’ai donc écrit des nouvelles sur Wattpad puis et un manuscrit sur la même plateforme ainsi que sur 404 factory.
Ça m’a permis de partager mes récits, de tester la portée de mes publications et d’avoir un retour direct des lecteurs.
Ton livre de chevet, le dernier livre que tu as lu ?
Mon livre de prédilection, je dirais L’épouvanteur : la plume de Joseph Delaney est plaisante, ses personnages sont attachants et l’univers qu’il a créé me fait vibrer. J’adore ses romans au point d’avoir inventé un jeu pour faire découvrir la saga aux copains de mon fils.
Le dernier livre que j’ai lu est Le bureau des chats de Kenji Miyazawa, un recueil de contes japonais qui m’a servi pour un manuscrit en cours également co-écrit avec Laure Allard d’Adesky.
3 bonnes raisons de lire ton livre ?
– C’est l’occasion de découvrir les légendes maories et leurs dieux qu’on nomme Atuas
– Il vous fera voyager à l’autre bout du monde, en Australie et en Nouvelle-Zélande pour une aventure fantastique
– Clarisse et Maxime sont des personnages attachants, leur histoire d’amour est touchante et sans prétention.
Est-ce que les personnages de tes romans sont inspirés de vraies personnes ?
Oui et non. Il m’arrive de piocher des traits de caractère parmi mes amis ou ma famille pour créer des personnages réalistes, surtout dans un récit imaginaire, mais je mélange et j’imbrique si bien les personnalités qu’ils ne se reconnaissent pas… enfin j’espère !
Qu’est-ce qui te fait vibrer lorsque tu lis ?
L’ambiance du livre. Si elle est prenante au point de m’immerger dans ma lecture et qu’elle est fluide (bien sûr), n’importe quel passage peut me faire vibrer que ce soit la description d’un simple grain de sable, une tendre scène d’amour ou un passage gore dans un thriller.
Te reconnais-tu dans certains de tes personnages ?
Je me reconnais dans tous mes personnages parce que dans chacun d’eux, il y a un bout de moi, que ce soit dans le héros loyal à sa cause, dans le méchant sadique à souhait ou dans le personnage secondaire qui rêve de devenir un dragon.
Je me sers de mon vécu : je choisis une situation qui pourrait convenir pour tel événement et j’instille mes sentiments à mes protagonistes, mes espoirs, mes vices les plus inavouables. À partir de là, je développe leur motivation.
3 choses que tu peux nous dire sur la vraie toi.
– Je suis loyale envers mes proches et donne du temps sans compter lorsqu’on a besoin de moi
– Je suis un brin obsessionnelle : quand je commence une activité, je vais au bout, peu importe les conséquences pour moi.
– je rêve de devenir un dragon… ou un chat (ils dorment autant l’un que l’autre).
La première chose que tu fais le matin, et la dernière avant de te coucher ?
La première chose que je fais le matin est de regarder mon téléphone portable : vérifier si j’ai reçu un message de ma famille, de mes amis, ou des indications de mes employeurs sur ma journée de travail.
La dernière chose que je fais avant de me coucher : des milliers de câlins à mon chat, puis je passe en revue certaines scènes de mes romans, je les retravaille, les développe, les améliore et parfois (souvent, en fait), j’en rêve la nuit… un brin obsessionnelle, quoi !
Un petit mot pour les lecteurs ?
J’ai hâte que vous découvriez La Malédiction des Atuas. J’espère que vous apprécierez le voyage, que Clarisse et Maxime vous feront vibrer comme ça a été le cas pour Laure et moi.
On attend avec impatience vos retours.
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